de Blaise Cendrars
Lecture: Jean-René Dubulluit
Composition et arrangements: Philip Koller (violon), Christophe Daverio (cello), Raphaël Pitteloud (percussions)
Scénographie: Eleonor Dyl
Eclairage: Michael Abbet

"La Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France".

Le Transsibérien est presque achevé sur la totalité de ses 6500 km lorsque Cendrars arrive en Russie en 1904. Le voyage en Transsibérien, s'il relève de l'autobiographie, c'est évidemment sur le mode de la transposition épique. A-t-il pris, n'a-t-il pas pris ce train dont il deviendrait poète ? La réponse qu'il a faite à Pierre Lazareff qui l'interrogeait est bien connue : "Qu'est-ce que ça peut te faire, puisque je vous l'ai fait prendre à tous !"
Texte à voir, peinture à entendre, voyage à imaginer. Le canevas musical est basé sur deux lignes directrices qui se chevauchent, se croisent ou avancent en parallèle. Le développement du texte s'enrichit ainsi de la composition et des volutes toutes en courbes des couleurs qui s’imbriquent et se marient avec le contrepoint musical.